Home Divers L’homme et l’ours

L’homme et l’ours

L’histoire entre l’homme et l’ours

Julien Sansuc, ancien curé dans la vallée de Luchon raconte :  » l’ourse avec ses deux petits choisissait ses bêtes mieux que ne l’aurait fait un boucher. Et pendant ce temps les oursons  » s’amusaient  » avec le troupeaux blessant sept ou huit autres brebis. Heureusement le berger avait pris un chien des Pyrénées qui les détectait de loin. Et pour les éloigner, il allumait un feu de paille. Souvent c’était suffisant « . Autrefois, l’image de l’ours était largement utilisée commercialement, pastilles de l’ours, camembert de l’ours…
inventaire de CominacLors de la séparation de L’église et de l’état, en 1906, une garde d’ours empêcha le percepteur de faire l’inventaire de l’église du hameau de Ercé en Ariège.
Une exposition d’anciens documents et photos est visible tous les étés à la mairie d’Ercé (09)
oussaillès

Le fait le plus singulier des relations homme/ours est certainement l’épisode des montreurs d’ours ou « oussaillès » de la vallée du Garbet en Ariège.

Légendes

Appelé  » le va-nu-pieds, le vagabond, le déguenillé, le bonhomme » ou même « lou moussu » (le monsieur) en occitan, son patronyme le plus connu reste celui de  » Martin ». Il était symbole de virilité, et il existe plusieurs légendes relatant des transformations d’hommes en ours. Certaines évoquent des jeunes filles emportées et donnant naissance à un être mi-homme mi-ours, comme dans la légende de jean de l’ours ou l’histoire du noble Valentin et Orson autrefois très populaire. Il est même présent dans le ciel puisque une constellation porte son nom: la constellation de la grande ourse.
fête de l’oursDans le PaysToy (Barèges), le Vallespir ainsi que dans certains villages en Espagne, la fête de l’ours est une vieille survivance d’un rituel païen ; un homme se déguise en ours, à la suite d’une battue il est amené sur la place du village pour être rasé et tué par un chasseur qui s’approprie sa force et sa virilité.

Quelques précisions

Martin : ce nom lui viendrait de St Valier, évêque du Couserans qui reçut un jour la visite amicale de St Martin évêque de Tours. Voyant le grand dénuement de St Valier celui ci lui offrit son âne qui fut dévoré par un ours peu de temps après. De colère St Valier transforma la bête en animal domestique et le nomma Martin. Il dansait sous ses ordres et l’idée vint ainsi aux ariégeois de l’exhiber.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here